La puissance calorifique, comme pour les radiateurs, est mesurée en Watts/m². La puissance d’un m² de sol chauffant dépend de la densité des tuyaux (le pas de pose). La densité varie entre 10 et 30 cm – plus le pas est petit, plus l’échange de chaleur entre les tuyaux et la dalle est efficace. Le bon rendement d’un plancher chauffant/rafraîchissant dépend principalement des facteurs expliqués ci-dessous. Ces facteurs sont constants et interdépendants.
Le plancher chauffant/rafraîchissant occupe la totalité de la surface de la pièce chauffée.
La t° de surface du sol ne doit pas dépasser 28 °C.
La t° de départ d'eau dans les tuyaux ne doit pas atteindre 40°C ou +, même au pas de pose maximal (à pas de pose 15 cm cette t° dépasse les 35°C seulement pendant les périodes les plus froides) , et en rafraichissement sur la zone méditerranée la température ne doit pas dépasser 22°C sous peine de condensation au sol.
Le débit et la densité des tuyaux sont déterminants pour la t° de la pièce chauffée. Par exemple, un pas de pose de 15 cm fournit 60-65 Watts/m² pour une température de 20-21 °C dans le séjour, un pas de pose de 20 cm donne 45-50 Watts/m² pour une température de 18-19 °C dans les chambres. Le plus petit pas est utilisé pour la salle de bains : 10 cm, 90-95 Watts/m² pour une t° de 21-22 °C.
Le plancher chauffant (PC) est incontestablement le meilleur moyen de chauffage pour une maison. L'eau injectée dans le circuit est mélangée de manière à ce que la t° de surface ne dépasse pas les 28 °C.
C’est une chaleur douce et invisible. Dans l’ambiance, la t° est pilotée par rapport à la loi d’eau. Et pour un confort optimal, la régulation pièce par pièce est toujours possible.
Quelques points à prendre en compte :
La hauteur de réservation : L’épaisseur des plaques isolantes sur lesquelles on pose les tubes varie, en fonction de la pièce à chauffer. A l’étage cette hauteur est moins importante qu’au rez -de –chaussée. La réservation totale exacte PC+chape, reste à définir après étude par le fabricant , mais elle est en général pour des plaques à plots de 8 cm.
La chape : Il est préférable d’appliquer une chape anhydride à base de sulfate de calcium, qui offre de nombreux avantages : l’enrobage des tuyaux est meilleur qu’avec une chape talochée; la mise en œuvre est rapide puisqu’il s’agit d’une chape liquide – auto nivelant; la finition de sol est parfaite.Un adjuvent doit mélangé à la chappe afin d'augmenter sa conductibilité thermique.
Le revêtement : Il faut éviter les revêtements à forte résistance thermique, telles les moquettes à poils longs. Les parquets sur lambourde sont à proscrire absolument ! Quant aux parquets à coller, ils doivent être compatibles avec un sol chauffant : leur résistance thermique ne doit pas dépasser 0.15m².K/W Tous types de carrelage et pierre naturelle sont à recommander.
Le revêtement du sol : Le choix du revêtement du sol est limité par la résistance thermique des matériaux qui ne doit pas dépasser 0,15 m².K/W. Ceci n’est pas très contraignant en réalité, parce que les revêtements à sceller ou à coller les plus fréquemment utilisés sont largement au-dessous de cette limite :
Inconvénients :
Avantages :
Toutes les marques telles que Daikin et Mitsubishi proposent des appareils monoblocs ou bi blocs permettant le raccordement à un plancher chauffant. Des options permettent également de cumuler le plancher avec de la production d'eau chaude sanitaire ou encore d'avoir plusieurs types d'émetteurs sur la même installation (plancher , radiateurs , ventilo-convecteurs).
La régulation s'effectue en général avec la LOI D'EAU : C’est tout simplement la modification de la t° départ l’eau de chauffage en fonction de la t° extérieure.la loi d’eau, en agissant sur une vanne 3 voies, augmente d’1°C la t° de l’eau dans l’installation pour chaque °C « perdu » à l’extérieur. Il fait l’inverse aussi- diminue la t° de l’eau avec le même pas au réchauffement extérieur.Cette loi est donnée par une abaque . Ce système permet , en collant réellement au besoin, de faire des économies d'énergies palpables.